En République tchèque, le milliardaire populiste Andrej Babiš, dont le parti a opéré un net virage à droite, a été chargé de former un gouvernement. Il rejoint ainsi d'autres gouvernements de droite radicale en Europe, comme celui de Giorgia Meloni en Italie, de Viktor Orbán en Hongrie et de Robert Fico en Slovaquie. Ces dirigeants partagent souvent une rhétorique trumpiste et, dans le cas de la Hongrie et de la Slovaquie, une proximité avec Vladimir Poutine.
L'immigration reste un thème central qui alimente cette vague.
Aux Pays-Bas, la crise du logement est exploitée par l'extrême droite pour attiser les tensions.
En Pologne, le parti d'extrême droite Konfederacja gagne en popularité auprès des jeunes. Même en Allemagne, des déclarations controversées du chancelier Friedrich Merz sur les migrants secouent le pays alors que le parti d'extrême droite AfD progresse dans les sondages.
Cette dynamique politique a des conséquences directes sur l'UE, comme le montre la volonté de la Hongrie de former une alliance "ukraino-sceptique" avec la Tchéquie et la Slovaquie, menaçant de freiner le soutien européen à Kiev.











