Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a salué cet accord comme un "nouveau symbole" des relations stratégiques avec Londres.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a justifié le contrat en soulignant que la Turquie défendait "le flanc sud-est de l'Otan".

Ankara cherche à moderniser sa flotte aérienne après avoir été exclue du programme américain d'avions F-35 pour avoir acheté des systèmes de défense russes S-400.

La Turquie s'est donc tournée vers l'Eurofighter, un avion construit par un consortium européen (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne).

L'Allemagne s'était initialement opposée à la vente en raison du soutien d'Ankara au Hamas, mais a finalement levé son veto en juillet.

Le chef de l'opposition allemande, Friedrich Merz, a également jugé que la livraison de ces avions à la Turquie "va renforcer la sécurité collective de l'Otan". Cet accord illustre la complexité des relations entre les alliés de l'OTAN, où les impératifs de sécurité collective et les intérêts industriels priment parfois sur les différends politiques. La Turquie, acteur géopolitique incontournable, démontre sa capacité à naviguer entre les puissances pour servir ses intérêts de défense.