Cette décision a des répercussions directes en Europe, où plusieurs États membres dépendent encore des hydrocarbures russes.
La Hongrie, en particulier, s'oppose fermement à ces sanctions.
Le Premier ministre Viktor Orbán, qui a approfondi la dépendance de son pays au pétrole russe depuis 2022, a prévu de se rendre aux États-Unis pour obtenir une dérogation, arguant que l'arrêt des importations menacerait la sécurité énergétique nationale et ferait exploser les prix à la pompe. Budapest accuse également la Croatie d'imposer des frais de transit « exorbitants » sur l'oléoduc Adria, seule alternative viable, une accusation que Zagreb réfute catégoriquement, qualifiant l'argument de « prétexte pour acheter du pétrole russe ». Le ministre croate de l'Économie, Ante Šušnjar, a affirmé que son pays n'avait « aucun obstacle à la fourniture de pétrole ». Cette situation expose les tensions entre la volonté de l'UE de présenter un front uni contre la Russie et les intérêts nationaux de certains membres. Des experts estiment que la position hongroise est moins liée aux prix à la consommation qu'à la préservation des marges bénéficiaires de l'importateur hongrois MOL et des recettes fiscales pour le budget de l'État.











