Dans ce contexte, l'UE tente de coordonner sa réponse avec ses alliés.

Une invitation a été lancée au secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, pour des pourparlers à Bruxelles, visant à discuter des relations commerciales transatlantiques et d'une approche commune face à la mainmise de la Chine sur les chaînes d'approvisionnement stratégiques.

Cette situation place l'UE dans une position délicate, décrite comme étant « prise en étau » entre les deux superpuissances.

Des critiques internes se font entendre, notamment à l'encontre de l'Allemagne, accusée de s'être « placée sous le joug de la Chine » et d'en payer aujourd'hui le prix. Le débat sur la souveraineté économique et l'autonomie stratégique de l'Europe est plus vif que jamais, alors que le bloc s'efforce de résister à la vassalisation et de défendre son modèle économique dans une compétition mondiale de plus en plus féroce.