Les opposants à la convention la qualifient de « produit du féminisme radical basé sur l'idéologie du “genre” », affirmant que sa ratification n'était que du « marketing politique ».

Cette décision a été vivement dénoncée par les groupes de défense des droits humains et l'opposition, qui y voient un recul majeur pour les droits des femmes.

La veille du vote, environ 5 000 personnes ont manifesté devant le Parlement.

Des ONG comme Equality Now avertissent que cette démarche s'inscrit dans une rhétorique de style Kremlin, où les initiatives pour l'égalité des sexes sont dépeintes comme un « agenda LGBTQ » afin de se positionner en défenseur des « valeurs nationales ».

Tamar Dekanosidze, représentante de l'ONG, a déclaré que cela alignerait la Lettonie « davantage sur la Russie que sur l'Union européenne ».

Le retrait définitif dépend désormais de l'approbation du président Edgars Rinkēvičs.