Le ministre hongrois de l'Agriculture, István Nagy, a accusé Bruxelles de « donner la priorité aux intérêts ukrainiens », tandis que son homologue slovaque, Richard Takáč, a jugé les nouvelles garanties européennes « insuffisantes ». La Commission européenne a déclaré ne voir « aucune justification au maintien de ces mesures nationales » et a indiqué que « toutes les options sont sur la table », y compris le lancement de procédures d'infraction. Cependant, Bruxelles se montre réticente à agir, craignant de tendre les relations avec le gouvernement pro-européen de Donald Tusk en Pologne ou d'être accusée de deux poids, deux mesures en ne poursuivant que la Hongrie et la Slovaquie. Cette situation met en évidence le caractère politiquement sensible des relations commerciales avec l'Ukraine, où les capitales défient l'autorité de la Commission.
Commerce agricole : trois pays d'Europe centrale défient Bruxelles sur les importations ukrainiennes
La Pologne, la Hongrie et la Slovaquie maintiennent leurs interdictions unilatérales sur les importations de produits agricoles ukrainiens, défiant ouvertement la Commission européenne et un nouvel accord commercial, ce qui révèle les tensions politiques profondes au sein du bloc sur la manière de concilier soutien à Kiev et protection des agriculteurs européens. Malgré l'entrée en vigueur d'un accord commercial révisé entre l'UE et l'Ukraine, destiné à stabiliser les exportations ukrainiennes tout en intégrant des garanties pour les agriculteurs européens, les trois pays continuent d'appliquer leurs propres restrictions. Ces interdictions, qui couvrent les céréales et d'autres produits, contreviennent aux règles du marché unique de l'UE, qui interdisent les barrières commerciales nationales.


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