La Turquie, désireuse de moderniser sa flotte aérienne après avoir été exclue du programme américain F-35, cherche à acquérir une quarantaine de ces appareils construits par un consortium européen (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne). Cette démarche est soutenue par des visites de haut niveau, comme celle du chancelier allemand Friedrich Merz, qui a appelé à l'intégration de la Turquie dans l'UE. L'Allemagne, qui s'opposait initialement à la vente en raison de la politique turque au Moyen-Orient, a finalement levé son veto en juillet, illustrant un virage pragmatique. Ce rapprochement stratégique souligne l'importance géopolitique persistante de la Turquie pour l'Europe et l'OTAN, malgré les divergences politiques et les inquiétudes concernant l'état de la démocratie et des droits de l'homme dans le pays. Les dirigeants européens semblent privilégier la sécurité collective et la coopération au sein de l'alliance atlantique.