Il existe d'autres bases juridiques disponibles".

Cette déclaration illustre la crainte de Bruxelles que Washington n'utilise d'autres instruments, comme les enquêtes au titre de la section 232 sur la sécurité nationale, pour taxer des secteurs clés comme l'automobile ou l'acier. La stratégie européenne consiste à appliquer l'accord conclu en juillet au golf de Turnberry entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, qui fixe un plafond tarifaire de 15 % sur la plupart des exportations.

L'UE espère que ce plafond s'appliquera même si les tarifs universels sont annulés.

En parallèle, des négociations se poursuivent pour obtenir des exemptions pour des produits sensibles comme les vins et spiritueux, et des visites de hauts responsables américains, comme le secrétaire au Commerce Howard Lutnick et le représentant au Commerce Jamieson Greer, sont prévues à Bruxelles et à Londres fin novembre pour poursuivre les discussions.