C'est dans ce contexte que l'UE a élaboré ce prêt de "réparations", un instrument financier inédit qui utiliserait les actifs russes immobilisés, principalement en Belgique, comme garantie. Pour l'Ukraine, ce prêt s'apparenterait à une subvention, car le remboursement ne serait exigé que si la Russie mettait fin à la guerre et payait des réparations, un scénario jugé improbable. Cependant, le projet se heurte à l'opposition de la Belgique, qui invoque des préoccupations financières et juridiques. Le blocage belge a empêché l'inscription du prêt dans les conclusions du dernier sommet des dirigeants de l'UE, affaiblissant le signal envoyé au FMI. Des responsables européens s'inquiètent du calendrier, une réunion cruciale du FMI étant prévue en décembre, alors que le prochain sommet de l'UE n'aura lieu que les 18 et 19 décembre.

Parallèlement, l'UE continue de fournir une aide d'urgence à l'Ukraine, notamment pour son secteur énergétique, cible d'attaques russes répétées.