La décision finale appartient désormais au président Edgars Rinkēvičs, qui a dix jours pour examiner la loi. S'il la promulgue, la Lettonie deviendrait le deuxième pays, après la Turquie en 2021, à se retirer de ce traité emblématique.
La Lettonie vote pour se retirer de la Convention d'Istanbul, une décision "honteuse"
Le parlement letton a voté en faveur du retrait de la Convention d'Istanbul, un traité international de référence pour la lutte contre la violence à l'égard des femmes. Cette décision, si elle est validée par le président, ferait de la Lettonie le premier pays de l'Union européenne à quitter cet accord, marquant un recul significatif pour les droits des femmes et les valeurs européennes. Le vote, acquis par 56 voix contre 32, a été initié par un parti d'opposition de droite, Lettonie d'abord, mais a reçu le soutien crucial d'un des trois partis de la coalition gouvernementale, l'Union des verts et des paysans, illustrant une fracture au sein du pouvoir. Les partisans du retrait qualifient la convention de "produit du féminisme radical basé sur l'idéologie du 'genre'", un argumentaire souvent utilisé par les mouvements conservateurs en Europe. Ingūna Millere, représentante de Lettonie d'abord, a affirmé que la ratification du traité relevait d'un "marketing politique qui n'a rien à voir avec la lutte contre la violence". En revanche, les opposants dénoncent une décision "honteuse" qui aligne la Lettonie sur les valeurs de la Russie plutôt que sur celles de l'UE. Des groupes de défense des droits humains et des milliers de manifestants ont averti que ce retrait s'inscrivait dans une stratégie visant à recadrer les initiatives d'égalité des sexes comme un "agenda LGBTQ", utilisant une rhétorique de style Kremlin pour se présenter en défenseurs des "valeurs nationales".



Articles
4Politique
Voir plus
En gestation depuis quelques années, le projet de construction d’un réseau de chaleur urbain alimentant 66 bâtiments s’est concrétisé avec le lancement des travaux mettant en place une chaudière biomasse. Un chantier d’une durée d’un an, pour un montant de 20 millions d’euros.

Le candidat UDR–RN, Éric Peyrègne, a détaillé une partie de son programme pour Tarbes, plaçant la sécurité et la gouvernance au cœur de son projet municipal.

Le promoteur Agdim a acquis les anciens locaux du fabricant de lingerie Alcée situés derrière la gare d’Épinal, autrefois occupés par la marque Playtex®. En plein chantier, ces locaux accueilleront d’ici quelques mois un hôpital de jour rattaché à l’hôpital psychiatrique de Ravenel, ainsi qu’un autre service médico-social.

La Banque alimentaire des Vosges organise sa collecte annuelle les 28, 29 et 30 novembre dans une vingtaine de magasins du département. Près de 400 bénévoles sont attendus pour prêter main-forte aux membres permanents de l’association.




