Budapest se retrouve face à un dilemme : se conformer aux sanctions ou maintenir un approvisionnement énergétique bon marché, essentiel pour son économie.

Le gouvernement Orbán accuse son voisin croate d'imposer des frais de transit exorbitants sur le pipeline Adria, seule alternative viable, une affirmation que Zagreb et des experts jugent fausse et servant d'"excuse pour acheter du pétrole russe". Les critiques estiment que la véritable raison de cette dépendance est financière, le pétrole russe étant nettement moins cher, ce qui permet à l'importateur MOL de réaliser des marges bénéficiaires importantes et à l'État de percevoir des recettes fiscales substantielles.