Les partisans du retrait qualifient la convention de "produit du féminisme radical basé sur l'idéologie du 'genre'", la considérant comme du "marketing politique".

Cette rhétorique est vivement critiquée par les organisations de défense des droits humains et l'opposition, qui ont qualifié la décision de "honteuse". Des milliers de personnes ont manifesté devant le parlement avant le vote. Des analystes, comme Tamar Dekanosidze de l'ONG Equality Now, estiment que cette démarche adopte un "récit de style Kremlin" visant à présenter les initiatives pour l'égalité des sexes comme un "agenda LGBTQ", permettant aux politiciens de se positionner en défenseurs des "valeurs nationales".

Elle a averti que cela alignerait la Lettonie "davantage sur la Russie que sur l'Union européenne". La décision finale appartient désormais au président Edgars Rinkēvičs, qui dispose de dix jours pour examiner la loi.