Cependant, le ministre croate de l'Économie, Ante Šušnjar, a qualifié ces accusations de "100 % fausses" et d'"excuse pour acheter du pétrole russe". Des experts confirment que le véritable enjeu pour la Hongrie est la perte des marges bénéficiaires et des recettes fiscales liées à l'achat de pétrole russe, moins cher que les alternatives. Aujourd'hui, la Hongrie est prise en étau.

Les sanctions américaines menacent l'un de ses principaux fournisseurs russes, tandis que la Commission européenne, sous la présidence d'Ursula von der Leyen, prévoit de nouvelles taxes sur le pétrole russe.

Cette double pression pourrait forcer Budapest à un rapprochement pragmatique avec Zagreb pour sécuriser ses approvisionnements énergétiques.