Ces incidents mettent en lumière la vulnérabilité des infrastructures critiques européennes face à la guerre hybride.
En Belgique, des drones ont été signalés au-dessus de l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, entraînant la fermeture de l'espace aérien et l'annulation de vols, ainsi qu'au-dessus de la base militaire de Kleine Brogel, qui abrite des avions de combat F-16 et dispose d'une présence américaine. Le ministre belge de la Défense, Theo Francken, a déclaré que le but de ces incursions était clair : "Ils viennent pour espionner, pour voir où sont les F-16, où sont les munitions, et d'autres informations hautement stratégiques". Bien qu'il n'ait pas formellement accusé Moscou, il a souligné que "les Russes essaient de faire cela dans tous les pays européens".
Ces événements ne sont pas isolés.
Des incidents similaires ont été rapportés en Pologne, où des drones russes ont été abattus, ainsi qu'en Roumanie, au Danemark, en Norvège et en Allemagne, où le trafic aérien a été perturbé. En réponse, la Belgique prévoit d'investir 50 millions d'euros dans un système national de lutte anti-drones, incluant des systèmes de détection, des brouilleurs et des fusils anti-drones pour protéger les installations clés.











