Angelika Niebler, qui dirige la puissante délégation allemande du Parti populaire européen (PPE), est soupçonnée d'avoir utilisé abusivement les fonds alloués à ses assistants parlementaires.

Selon des responsables parlementaires, le Parquet européen (EPPO) lui reproche d'avoir employé des assistants pour des tâches privées, comme des services de chauffeur pour des rendez-vous non liés à son mandat, ou pour travailler pour un ancien collègue eurodéputé. La commission des affaires juridiques du Parlement a entamé des discussions sur la levée de son immunité parlementaire.

Mme Niebler a déclaré que les allégations étaient "infondées" et qu'elle coopérerait pleinement à l'enquête.

Cet événement coïncide avec un changement à la tête de l'Office européen de lutte antifraude (OLAF).

Le procureur tchèque Petr Klement a été nommé nouveau directeur général.

L'OLAF, en collaboration avec l'EPPO, est en première ligne dans les enquêtes sur la fraude au sein de l'UE.

Cette nomination est perçue comme une reconnaissance du travail de M. Klement et un signe que les Tchèques "appartiennent à l'élite européenne", selon le ministre tchèque des Affaires européennes.