Au Royaume-Uni, le Parti conservateur a qualifié les demandes de l'UE d'"extorsion". Le retard est particulièrement problématique pour les entreprises britanniques.

Sans un accord sur l'ETS d'ici la fin de l'année, les exportateurs de biens à forte intensité de carbone, comme l'acier et le ciment, seront soumis à la nouvelle taxe carbone aux frontières (CBAM) de l'UE dès le 1er janvier.

Adam Berman, d'Energy UK, a jugé "non réaliste" la conclusion d'un accord avant cette échéance.

Outre le carbone, Londres espère conclure un accord sanitaire et phytosanitaire (SPS) d'ici 2027 et rejoindre le programme de réarmement de 150 milliards d'euros de l'UE d'ici la mi-novembre. Cependant, la question des paiements financiers reste un obstacle majeur, illustrant les difficultés persistantes à établir un cadre de coopération stable et mutuellement acceptable après le Brexit.