La Moldavie est particulièrement félicitée pour avoir "progressé à une vitesse accélérée" malgré les menaces hybrides russes.

Concernant l'Ukraine, si son engagement sur la voie de l'UE est salué, Bruxelles a mis en garde contre "tout risque de recul, en particulier en matière de lutte contre la corruption", faisant référence à une controverse estivale sur l'indépendance des agences anticorruption.

Le rapport est nettement plus critique envers d'autres candidats.

En Serbie, "le rythme réel de mise en œuvre des réformes a considérablement ralenti", malgré les déclarations pro-européennes de ses dirigeants.

Mais les termes les plus durs sont réservés à la Géorgie, où "la situation s'est fortement détériorée, avec un grave recul démocratique". La Commission considère que la Géorgie n'est plus qu'un "pays candidat de nom uniquement". Ce bilan illustre la stratégie de l'UE d'utiliser l'élargissement comme un outil géopolitique face à l'influence russe, tout en maintenant des exigences strictes en matière d'État de droit et de démocratie.