Les pourparlers sont d'autant plus compliqués que le gouvernement belge est lui-même en pleine crise budgétaire.
Parallèlement, la Slovaquie et la Hongrie, pays aux positions jugées favorables au Kremlin, menacent d'opposer leur veto au projet.
Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a clairement déclaré que son pays "ne participera à aucun montage juridique ou financier visant à saisir des avoirs gelés si ces fonds devaient être consacrés à des dépenses militaires en Ukraine".
Cette opposition pose un problème majeur, car les sanctions de l'UE contre la Russie doivent être renouvelées à l'unanimité tous les six mois. Pour contourner ce risque, la Commission européenne travaille sur une faille juridique qui maintiendrait les actifs gelés jusqu'à ce que la Russie mette fin à la guerre et paie des réparations.
Le temps presse, car l'Ukraine pourrait se retrouver à court de fonds au printemps et le soutien du FMI dépend de la mise en place de ce prêt européen.
Un échec obligerait les dirigeants de l'UE à puiser dans leurs propres budgets pour soutenir Kiev.












