En réponse à ces menaces, l'UE a confirmé un durcissement des règles de visas pour les citoyens russes. Les visas à entrées multiples ne seront plus accordés dans la plupart des cas, obligeant les demandeurs à solliciter un permis à entrée unique pour chaque voyage.

La haute représentante de l'UE, Kaja Kallas, a justifié cette mesure en déclarant que "voyager dans l'UE est un privilège, pas un droit acquis", liant la décision aux "perturbations continues par drones et au sabotage sur le sol européen". Parallèlement, la Commission européenne, sous la direction d'Ursula von der Leyen, prépare la création d'une nouvelle "cellule" de coordination du renseignement à Bruxelles.

Bien qu'encore à un stade conceptuel, cette initiative vise à améliorer les fonctions de sécurité et de renseignement de l'exécutif européen pour mieux répondre à un "environnement géopolitique et géoéconomique" en mutation.

Ces actions s'inscrivent dans une stratégie plus large, qualifiée de "bouclier démocratique" par Mme von der Leyen, pour contrer les ingérences étrangères.