Le mécanisme de solidarité est un élément central du nouveau cadre migratoire, conçu pour assurer une répartition plus juste des responsabilités. Il oblige la plupart des pays de l'UE à fournir une assistance, qui peut prendre la forme d'une relocalisation de demandeurs d'asile ou d'un soutien financier et logistique. Un compromis, qualifié de "solution de contournement bruxelloise", rend la solidarité obligatoire mais pas la relocalisation. Les pays peuvent choisir de contribuer financièrement pour chaque personne qu'ils refusent d'accueillir, une clause pensée pour accommoder des pays comme la Pologne et la Hongrie, opposés aux relocalisations obligatoires. Par ailleurs, la Commission a reconnu que la Bulgarie, la Tchéquie, l'Estonie, la Croatie, l'Autriche et la Pologne font face à des "situations migratoires significatives", leur permettant de demander une réduction de leurs contributions. Le commissaire aux Affaires intérieures, Magnus Brunner, a souligné que la mise en œuvre du pacte est une question d'équilibre entre "solidarité et responsabilité".
Pacte migratoire de l'UE : la Commission active le mécanisme de solidarité pour les pays en première ligne
La Commission européenne a officiellement désigné les pays qui bénéficieront de l'aide de l'UE dans le cadre du nouveau pacte sur la migration et l'asile, ainsi que ceux qui seront exemptés de contribution. Cette étape clé met en œuvre le "pool de solidarité", un mécanisme controversé visant à répartir plus équitablement la gestion de la pression migratoire au sein de l'Union. La Grèce, Chypre, l'Espagne et l'Italie ont été formellement reconnus comme étant sous "pression migratoire aiguë" et sont donc éligibles à une assistance à partir de mi-2026.



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Du 6 au 12 décembre, le NPA-R a assisté en tant qu’observateur au congrès de la Ligue internationale socialiste (LIS), qui s’est tenu à Istanbul en présence d’organisations d’une quarantaine de pays, d’Amérique latine, d’Europe, mais aussi du Liban, du Kenya et du Pakistan. Le congrès a donné lieu à des échanges riches, autour de […]

Un éternel recommencement. Le sénateur républicain Lindsey Graham, fidèle allié de Donald Trump, a remis sur la table une potentielle livraison des missiles Tomahawks à Kiev ce dimanche après les trois jours de discussions à Miami (États-Unis) autour d’un plan de paix pour l’Ukraine.« Si Vladimir Poutine refuse (la paix), nous devrons changer radicalement la donne, a-t-il affirmé dans l’émission Meet the Press de NBC. Notamment en fournissant des missiles Tomahawk à l’Ukraine afin qu’elle puisse frapper les usines de drones et de missiles situées en Russie. Je m’engagerais à fond si Poutine refusait. »Capable de détruire des grandes villes russesLe débat sur la livraison de missiles Tomahawks a animé l’année 2025 tant le président américain a multiplié les va-et-vient sur le sujet. Le célèbre missile longue portée, estimé à un peu moins de 2 millions de dollars par unité, est la pierre angulaire de la stratégie de frappe massive des États-Unis à chaque conflit, comme récemment contre les Houthis au Yémen.Avec son ogive de 500 kg et une portée d’au moins 1 500 km, le « BGM-109 », son nom officiel auprès de l’OTAN, serait capable de toucher et détruire les grandes villes russes à condition d’être déployé à proximité du front ukrainien. Long de plus de six mètres, il peut voyager à près de 880 km/h grâce à un turboréacteur à double flux, le tout sans être détecté par les défenses ennemies. Le Pentagone a d’ores et déjà indiqué disposer de stocks suffisants en cas de décision politique de transfert d’armes.Par le passé, Moscou a déjà dénoncé une arrivée du Tomahawk sur le front comme une « nouvelle escalade » du conflit. L’ancien président Dmitri Medvedev a alerté en octobre dernier sur les « conséquences catastrophiques » de la présence du Tomahawk en Ukraine notamment à cause de l’impossibilité de distinguer les versions conventionnelles et nucléaires.En plus d’une potentielle nouvelle livraison d’armes sur le front, les États-Unis et l’Ukraine échangent depuis vendredi, entre émissaires des deux pays réunis à Miami, en présence également de négociateurs européens, pour s’assurer de la poursuite des sanctions envers Moscou.Le sénateur Lindsey Graham a également réclamé des droits de douane aux pays « comme la Chine » qui achètent du pétrole russe, insistant sur la nécessité de « saisir les navires qui transportent du pétrole russe sanctionné ».

Vendredi 19 décembre, sénateurs et députés ont acté leur incapacité à trouver un compromis sur le budget. L’exécutif veut donc faire voter en urgence une loi spéciale pour financer l’état sur les bases de 2025.





