La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est personnellement impliquée en rencontrant M. De Wever pour tenter de débloquer la situation, qualifiant ce plan de "moyen le plus efficace de soutenir la défense et l'économie de l'Ukraine". L'urgence est palpable, l'Ukraine risquant de manquer de liquidités dès le mois d'avril, ce qui pourrait compromettre le versement des salaires des fonctionnaires et des militaires. La situation est encore compliquée par l'opposition de la Slovaquie, dirigée par Robert Fico, qui a déclaré que son pays ne participerait à aucun montage visant à utiliser ces fonds pour les dépenses militaires de l'Ukraine. Face à cette résistance, Mme von der Leyen a esquissé des alternatives, comme l'émission d'une dette commune de l'UE ou des contributions budgétaires nationales directes, des options toutefois jugées "peu attrayantes" par les pays fortement endettés comme la France et l'Italie.
Financement de l'Ukraine : le plan de l'UE pour utiliser les actifs russes gelés
L'Union européenne est confrontée à une impasse critique concernant son projet d'utiliser les actifs russes gelés pour financer un prêt de 140 milliards d'euros à l'Ukraine. Cette initiative, jugée essentielle pour éviter une crise de trésorerie à Kiev au printemps prochain, se heurte à l'opposition de plusieurs États membres, menaçant la stabilité financière de l'Ukraine et la crédibilité de l'UE. Au cœur du blocage se trouve la Belgique, où est basée la société financière Euroclear qui détient la majorité des 193 milliards d'euros d'actifs russes immobilisés. Le Premier ministre belge, Bart de Wever, s'oppose à l'initiative en raison des risques juridiques et financiers considérables pour son pays, craignant des représailles de la part du Kremlin et des contestations judiciaires. Pour donner son accord, il exige des garanties fermes que les pays de l'UE rembourseront conjointement l'intégralité du prêt si les actifs devaient être restitués à la Russie.



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Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a voté lundi en faveur de la fermeture de la station de radio militaire Galei Tsahal, malgré l’opposition de la conseillère juridique du gouvernement qui craint une « ingérence politique » dans l’audiovisuel public et « atteinte à la liberté » de la presse.Galei Tsahal, fondée en 1950, est une radio généraliste réputée pour ses programmes d’information de référence, suivis pendant des décennies, même par les journalistes étrangers. Selon les derniers baromètres, c’est la troisième station la plus écoutée d’Israël avec un taux d’audience de 17,7 %.En Israël, la radio de l’armée, Tsahal, n’est pas qu’un média parmi d’autres : elle est avant tout une vraie institution pour la société entière. Ses journalistes, souvent issus du service militaire, ont incarné pendant des décennies une voix paradoxale, à la fois patriotique au regard des missions de l’armée mais aussi un contre-pouvoir critique. La radio était écoutée aussi bien dans les kibboutz gauchisants que dans les bureaux ministériels ou ceux des décideurs économiques.Mais ces dernières années, la radio a été accusée d’avoir politisé son antenne et a provoqué de vifs débats. La droite israélienne, dont Israël Katz, ministre de la Défense, est l’une des figures les plus influentes, dénonçait depuis un moment une « dérive idéologique », accusant la station de relayer des positions trop proches des milieux de gauche. La gauche, elle, y voyait l’un des derniers espaces médiatiques indépendants.Seule la station musicale Galgalatz — issue de Galei Tsahal mais dépourvue de contenu politique — continuera d’émettre. Cette antenne, centrée sur la musique et la sécurité routière, ne sera pas concernée par la mesure.Fermeture pour mars 2026« Le gouvernement a approuvé à l’unanimité la proposition du ministre de la Défense, Israël Katz, visant à fermer la station de radio militaire Galei Tsahal », avant le 1er mars 2026, a annoncé le bureau du ministre dans un communiqué. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait demandé à ses ministres de soutenir la proposition de Katz, selon le texte.« Il existe depuis longtemps des propositions récurrentes pour sortir Galei Tsahal du cadre militaire, l’abolir ou la privatiser. Je dois dire que je suis ouvert à toutes ces propositions, car je crois à la concurrence », a dit Netanyahou, cité dans le communiqué.La conseillère juridique du gouvernement Gali Baharav-Miara - qui fait l’objet d’une procédure de destitution intentée par l’exécutif - a estimé que cette décision « soulève des inquiétudes quant à une possible ingérence politique dans la diffusion publique et suscite des questions concernant une atteinte à la liberté d’expression et de la presse ».Son bureau a indiqué que pour décider d’une fermeture de cette station, il faut un vote au Parlement. La décision du gouvernement « ne respecte pas les critères juridiques requis et ne peut être promue en l’état », selon un document de 34 pages préparé par le bureau. Le ministre de la Défense a justifié sa décision en expliquant que Galei Tsahal « diffuse des contenus politiques et clivants, non conformes aux valeurs » de l’armée.Le chef de l’opposition Yaïr Lapid a dénoncé sur X cette fermeture, affirmant qu’elle « fait partie de la démarche du gouvernement visant à supprimer la liberté d’expression en Israël en période électorale ». « Ils n’arrivent pas à contrôler la réalité, alors ils essaient de contrôler les esprits », a ajouté Lapid.

The American president has recruited a new ally as he says the Danish island is crucial to U.S. security.

Les autorités australiennes ont fait de nouvelles découvertes dans l'enquête et ont révélé ce lundi 22 décembre que Sajid Akram et son fils, Naveed Akram, se seraient entraînés aux armes à feu avant de commettre un attentat sur la plage de Bondy le 14 décembre dernier, causant la mort de 15 personnes.

Après l’échec des parlementaires pour arriver à un consensus sur le budget pour 2026, le gouvernement se tourne vers une loi spéciale. Une solution temporaire. Devra-t-il, dès janvier prochain, avoir recours au 49.3 ? Certains poussent pour.




