La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est personnellement impliquée en rencontrant M. De Wever pour tenter de débloquer la situation, qualifiant ce plan de "moyen le plus efficace de soutenir la défense et l'économie de l'Ukraine". L'urgence est palpable, l'Ukraine risquant de manquer de liquidités dès le mois d'avril, ce qui pourrait compromettre le versement des salaires des fonctionnaires et des militaires. La situation est encore compliquée par l'opposition de la Slovaquie, dirigée par Robert Fico, qui a déclaré que son pays ne participerait à aucun montage visant à utiliser ces fonds pour les dépenses militaires de l'Ukraine. Face à cette résistance, Mme von der Leyen a esquissé des alternatives, comme l'émission d'une dette commune de l'UE ou des contributions budgétaires nationales directes, des options toutefois jugées "peu attrayantes" par les pays fortement endettés comme la France et l'Italie.