Face à ce scandale, les alliés européens de l'Ukraine ont rapidement réagi.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a souligné lors d'un appel avec le président Zelenskyy que Berlin attend de "l'Ukraine qu'elle poursuive vigoureusement la lutte contre la corruption et continue les réformes". Un fonctionnaire de l'UE a qualifié la corruption endémique de "révoltante", ajoutant que la Commission devrait "réévaluer la manière dont elle dépense" les fonds dans le secteur énergétique ukrainien.

Le gouvernement de Kiev a pris des mesures rapides pour rassurer ses partenaires, procédant à des démissions, annonçant un audit majeur des entreprises publiques et sanctionnant Mindich. Olga Stefanishyna, ambassadrice d'Ukraine aux États-Unis, a affirmé qu'il n'y a "pas de place pour l'impunité", tandis qu'Andriy Yermak, conseiller de Zelenskyy, a insisté sur l'indépendance des enquêtes.