Cette décision a été qualifiée de "journée historique" par Pascale Piera, négociatrice des Patriotes, qui a déclaré : "nous avons brisé la majorité d'Ursula von der Leyen".

Pour les forces centristes, ce revirement est un choc. Terry Reintke, coprésidente des Verts, a dénoncé un "très, très mauvais signal pour la coopération pour les quatre prochaines années".

Ce changement de dynamique reflète la montée en puissance de l'extrême droite dans les politiques nationales à travers le continent, mais aussi une professionnalisation de ces partis à Bruxelles, qui sont devenus "politiquement plus intelligents" et savent désormais "jouer avec les règles de procédure à leur avantage". Pour le PPE, cette stratégie lui permet de choisir ses alliances au cas par cas, s'appuyant tantôt sur la droite pour les questions environnementales, tantôt sur le centre pour des législations plus pro-européennes.

Cette situation place la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans une position délicate, son propre groupe politique sapant un pilier de son mandat, le Pacte vert.