Bien que la responsabilité n'ait pas été directement attribuée, M. Tusk a lié l'attaque à la guerre menée par la Russie. Cet événement s'inscrit dans un contexte plus large d'alerte élevée en Pologne et dans d'autres pays de l'UE face à l'espionnage et au sabotage imputés à la Russie ou à son allié, la Biélorussie. La haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, a d'ailleurs récemment mis en garde contre une recrudescence des attaques hybrides "quotidiennes" à travers l'Europe, incluant le sabotage, les cyberattaques et les incursions de drones, exhortant les capitales à ne pas considérer cela comme une "nouvelle normalité". L'incident en Pologne a conduit les autorités à renforcer la surveillance des infrastructures critiques, le ministre de la Défense annonçant que l'armée examinerait la portion de voie ferrée menant à la frontière ukrainienne. Ce sabotage direct contre la sécurité d'un État membre de l'UE et de l'OTAN démontre que le conflit ukrainien a des répercussions concrètes sur le territoire de l'Alliance.
Le sabotage d'une voie ferrée en Pologne souligne la menace des attaques hybrides en Europe
La destruction d'une section de voie ferrée reliant Varsovie à l'Ukraine a été qualifiée d'"acte de sabotage sans précédent" par le Premier ministre polonais Donald Tusk, mettant en lumière la vulnérabilité croissante de l'Europe face aux menaces hybrides. L'incident, provoqué par un engin explosif, a visé une ligne ferroviaire d'une importance cruciale pour le transport de passagers, de marchandises et d'aide militaire vers l'Ukraine.



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Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a voté lundi en faveur de la fermeture de la station de radio militaire Galei Tsahal, malgré l’opposition de la conseillère juridique du gouvernement qui craint une « ingérence politique » dans l’audiovisuel public et « atteinte à la liberté » de la presse.Galei Tsahal, fondée en 1950, est une radio généraliste réputée pour ses programmes d’information de référence, suivis pendant des décennies, même par les journalistes étrangers. Selon les derniers baromètres, c’est la troisième station la plus écoutée d’Israël avec un taux d’audience de 17,7 %.En Israël, la radio de l’armée, Tsahal, n’est pas qu’un média parmi d’autres : elle est avant tout une vraie institution pour la société entière. Ses journalistes, souvent issus du service militaire, ont incarné pendant des décennies une voix paradoxale, à la fois patriotique au regard des missions de l’armée mais aussi un contre-pouvoir critique. La radio était écoutée aussi bien dans les kibboutz gauchisants que dans les bureaux ministériels ou ceux des décideurs économiques.Mais ces dernières années, la radio a été accusée d’avoir politisé son antenne et a provoqué de vifs débats. La droite israélienne, dont Israël Katz, ministre de la Défense, est l’une des figures les plus influentes, dénonçait depuis un moment une « dérive idéologique », accusant la station de relayer des positions trop proches des milieux de gauche. La gauche, elle, y voyait l’un des derniers espaces médiatiques indépendants.Seule la station musicale Galgalatz — issue de Galei Tsahal mais dépourvue de contenu politique — continuera d’émettre. Cette antenne, centrée sur la musique et la sécurité routière, ne sera pas concernée par la mesure.Fermeture pour mars 2026« Le gouvernement a approuvé à l’unanimité la proposition du ministre de la Défense, Israël Katz, visant à fermer la station de radio militaire Galei Tsahal », avant le 1er mars 2026, a annoncé le bureau du ministre dans un communiqué. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait demandé à ses ministres de soutenir la proposition de Katz, selon le texte.« Il existe depuis longtemps des propositions récurrentes pour sortir Galei Tsahal du cadre militaire, l’abolir ou la privatiser. Je dois dire que je suis ouvert à toutes ces propositions, car je crois à la concurrence », a dit Netanyahou, cité dans le communiqué.La conseillère juridique du gouvernement Gali Baharav-Miara - qui fait l’objet d’une procédure de destitution intentée par l’exécutif - a estimé que cette décision « soulève des inquiétudes quant à une possible ingérence politique dans la diffusion publique et suscite des questions concernant une atteinte à la liberté d’expression et de la presse ».Son bureau a indiqué que pour décider d’une fermeture de cette station, il faut un vote au Parlement. La décision du gouvernement « ne respecte pas les critères juridiques requis et ne peut être promue en l’état », selon un document de 34 pages préparé par le bureau. Le ministre de la Défense a justifié sa décision en expliquant que Galei Tsahal « diffuse des contenus politiques et clivants, non conformes aux valeurs » de l’armée.Le chef de l’opposition Yaïr Lapid a dénoncé sur X cette fermeture, affirmant qu’elle « fait partie de la démarche du gouvernement visant à supprimer la liberté d’expression en Israël en période électorale ». « Ils n’arrivent pas à contrôler la réalité, alors ils essaient de contrôler les esprits », a ajouté Lapid.

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