Un groupe, mené par la France, exige que Londres effectue des paiements "imminents" en échange de cet accès.

Un autre groupe, comprenant l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Irlande, prône une approche plus prudente, craignant qu'une position trop dure ne compromette la relation et ne fasse dérailler des accords jugés prioritaires, comme celui sur le commerce de l'électricité. Ces pays soulignent que l'accord de principe conclu en mai ne mentionnait pas explicitement de contributions aux fonds de cohésion de l'UE.

Pour le gouvernement britannique, la question est politiquement sensible, le chancelier devant présenter un budget d'austérité. Le ministre du Brexit, Nick Thomas-Symonds, a accepté le principe de contributions pour couvrir les "coûts administratifs" mais a exclu une "contribution générale au budget de l'UE". La pression monte, car des échéances approchent, notamment pour éviter que les entreprises britanniques ne soient frappées par de nouvelles taxes carbone de l'UE dès le 1er janvier.