"Les règles nationales sont souvent divergentes, fragmentées et non harmonisées", souligne la Commission.
Pour y remédier, le plan propose la création d'un nouveau système, l'EMERS (European Military Mobility Enhanced Response System), qui permettrait de suspendre temporairement les règles de transport habituelles en cas d'urgence, donnant ainsi la priorité aux mouvements militaires.
Cette initiative vise à ramener les délais de traversée des frontières à trois jours.
Le contexte de cette proposition est marqué par une urgence croissante, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, ayant averti que la Russie pourrait être capable d'attaquer un membre de l'OTAN dès 2028. Pour financer les améliorations nécessaires des infrastructures (ponts, tunnels, ports), la Commission souhaite multiplier par dix le budget alloué à la mobilité militaire dans le cadre du Mécanisme pour l'interconnexion en Europe, le portant de 1,7 milliard à 17,7 milliards d'euros pour la période post-2027.











