En représailles, la Pologne a annoncé la fermeture du dernier consulat russe sur son territoire, à Gdansk.

Cet événement s'inscrit dans un contexte plus large d'actions hostiles.

Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kęstutis Budrys, a averti que l'UE était "à quelques minutes de faire de nombreuses victimes" et a dénoncé des incursions de ballons depuis le Bélarus dans l'espace aérien de l'UE. Selon le groupe de réflexion Globsec, plus de 110 actes de sabotage liés à la Russie ont été recensés en Europe entre janvier et juillet. La haute représentante de l'UE, Kaja Kallas, a déclaré que la Russie cherchait à la fois à "nous tester, pour voir jusqu'où ils peuvent aller" et à "semer la peur au sein de notre société". Elle a appelé à une "réponse forte" mais "équilibrée" pour ne pas accroître la peur, ce qui serait l'objectif de Moscou. Le débat au sein de l'UE porte désormais sur la manière de réagir à ces provocations, certains dirigeants prônant une attribution claire des attaques à la Russie, tandis que d'autres craignent d'alarmer l'opinion publique. Un nouveau paquet de sanctions contre la Russie et des mesures dissuasives contre le Bélarus sont à l'étude.