Cette décision signe la mort de l'accord informel visant à maintenir l'extrême droite à l'écart du processus décisionnel. Pour l'extrême droite, c'est une victoire majeure.
Jordan Bardella, président des Patriotes, a salué le fait que "l'intérêt général l'a emporté", y voyant le fruit de leur "présence toujours plus grande".
À l'inverse, les groupes centristes ont dénoncé une trahison.
Terry Reintke, co-présidente des Verts, a qualifié ce vote de "signe de merde pour l'Europe".
Le PPE, de son côté, nie toute négociation formelle, affirmant simplement proposer des positions qui peuvent être soutenues par d'autres.
Cependant, des élus d'extrême droite affirment que des consultations discrètes ont lieu en coulisses.
Cette nouvelle configuration permet au PPE de jouer sur deux tableaux, s'alliant tantôt à la droite sur des sujets comme la déréglementation, la migration ou l'agriculture, tantôt au centre pour des législations pro-européennes comme le budget de l'UE. Cette situation complique la tâche de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, issue du PPE, dont le mandat est désormais fragilisé par les manœuvres de son propre parti.











