L'accès à ce programme était un objectif clé du Premier ministre britannique Keir Starmer pour redéfinir les relations avec l'UE.
Cependant, les négociations achoppent sur la contribution financière exigée par Bruxelles.
Selon des diplomates, l'UE demanderait entre 4,5 et 6,5 milliards d'euros, une somme jugée "incroyable" par Peter Ricketts, président de la commission des affaires européennes du parlement britannique.
Le Royaume-Uni, de son côté, a proposé un chiffre bien inférieur, de l'ordre de 200 à 300 millions d'euros, arguant que sa contribution devrait couvrir les coûts administratifs et non un droit d'accès. Le secrétaire à la Défense, John Healey, a insisté sur le fait que tout accord devait représenter un "bon rapport qualité-prix pour les contribuables britanniques".
Ce différend financier s'inscrit dans un contexte plus large de "demandes croissantes de liquidités de la part de l'UE" dans le cadre des diverses négociations post-Brexit. La situation est également compliquée par les positions divergentes au sein de l'UE, la France souhaitant limiter la participation britannique tandis que l'Allemagne et les Pays-Bas y sont plus favorables.










