Ce scandale survient à un moment délicat, alors que l'Ukraine sollicite une aide financière massive de l'UE, notamment un prêt de 140 milliards d'euros financé par les actifs russes gelés.

Les partenaires européens ont réagi avec une inquiétude palpable.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a contacté Volodymyr Zelensky pour souligner que Berlin "attend de l'Ukraine qu'elle fasse avancer vigoureusement la lutte contre la corruption et poursuive les réformes". Un fonctionnaire de l'UE a qualifié la corruption endémique de "révoltante", ajoutant que la Commission devrait "sûrement réévaluer la manière dont elle dépense" les fonds destinés au secteur énergétique ukrainien.

En réponse, le gouvernement de Kiev a rapidement pris des mesures, annonçant des audits, un remaniement au sein d'Energoatom et des sanctions.

La Première ministre Yuliia Svyrydenko a affirmé que "l'éradication de toute corruption dans toute institution gouvernementale est une question de dignité pour notre gouvernement". Malgré le scandale, les alliés européens n'ont pas menacé de couper l'aide, conscients que cela pourrait alimenter la propagande de pays comme la Hongrie, qui qualifient l'Ukraine de "nation corrompue".