Cependant, cette perspective met en lumière les faiblesses structurelles de l'UE actuelle. Un article souligne le "casse-tête de l'élargissement", insistant sur la nécessité de "ne pas faire entrer un cheval de Troie" au sein de l'Union.
La principale préoccupation est que l'intégration de nouveaux membres, potentiellement moins stables économiquement ou politiquement, pourrait paralyser une UE qui fonctionne déjà difficilement à 27.
Le débat se concentre sur la nécessité d'une réforme des traités avant toute nouvelle adhésion. En novembre 2023, le Parlement européen a approuvé une proposition de réforme visant à mettre à jour le cadre institutionnel, à démocratiser la prise de décision et à renforcer la capacité d'action du bloc.
Cette réforme est jugée essentielle pour surmonter les blocages persistants, notamment en activant les "clauses passerelles" pour passer du vote à l'unanimité à la majorité qualifiée dans certains domaines.
Le Parlement utilise son pouvoir de consentement sur le budget pluriannuel de l'UE (MFF) comme levier pour faire pression sur le Conseil, qui a peu d'incitation à engager cette réforme. Ainsi, l'avenir de l'élargissement est intrinsèquement lié à la volonté politique des États membres de réformer l'UE de l'intérieur pour la rendre apte à accueillir de nouveaux membres.











