La cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, a fermement rejeté cette approche, déclarant que "la pression doit être sur l'agresseur, pas sur la victime.

Récompenser l'agression ne fera qu'en inviter davantage".

Les responsables européens ont été particulièrement alarmés d'être "complètement exclus du processus de rédaction", considérant cette démarche comme une tentative d'imposer un "mauvais accord" à l'Ukraine.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Sybiha, a affirmé qu'il était "évident que la Russie avait dicté les termes" du plan.

Face à cet ultimatum américain fixant une date butoir au 27 novembre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a multiplié les consultations avec les dirigeants européens, notamment Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Keir Starmer, pour coordonner une réponse commune. Les Européens ont réaffirmé leur engagement pour une paix "juste et durable" et ont convenu que "tout accord affectant les États européens, l'Union européenne ou l'OTAN nécessite l'approbation des partenaires européens ou un consensus entre alliés".