Le programme SAFE (Security Action for Europe) est une initiative de prêts à faible taux d'intérêt permettant aux pays de l'UE de procéder à des acquisitions conjointes d'armements. Le Premier ministre britannique Keir Starmer avait fait de l'accès à ce programme un objectif clé pour une "réinitialisation" des relations avec l'UE.
Cependant, les pourparlers ont buté sur le montant de la contribution financière britannique. Selon des diplomates, Bruxelles a demandé une contribution de 4,5 à 6,5 milliards d'euros, une somme jugée "incroyable" par un responsable parlementaire britannique, tandis que Londres a proposé des montants bien inférieurs, de l'ordre de quelques dizaines ou centaines de millions d'euros.
Le secrétaire britannique à la Défense, John Healey, a insisté sur le fait que tout accord devait représenter un "bon rapport qualité-prix pour les contribuables britanniques".
Les discussions, qualifiées de "tendues" par des fonctionnaires de l'UE, n'ont pas respecté l'échéance de la mi-novembre et devraient maintenant être portées à un niveau politique plus élevé, potentiellement lors du sommet du G20.
En comparaison, les négociations avec le Canada sur le même sujet se déroulent de manière "beaucoup plus fluide".











