Cette nouvelle dynamique politique pourrait remodeler en profondeur les politiques de l'UE, notamment sur les questions de migration, d'environnement et de réglementation économique. La rupture a été consommée lors d'un vote où le PPE a abandonné ses alliés centristes traditionnels (socialistes et libéraux) pour faire adopter, avec le soutien de la droite et de l'extrême droite, des assouplissements aux règles environnementales pour les entreprises. Selon Anders Vistisen, du groupe d'extrême droite Patriotes, "le cordon sanitaire est tombé", ouvrant la voie à des majorités de droite sur des sujets comme "la compétitivité, certains domaines du Green Deal où ils veulent réduire les objectifs, ou les charges pour les entreprises".
Officiellement, le PPE nie toute négociation directe, affirmant simplement présenter ses positions qui peuvent être soutenues par d'autres.
Cependant, les Patriotes affirment que des consultations discrètes ont lieu en coulisses.
Le groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR), idéologiquement situé entre le PPE et les Patriotes, est souvent vu comme un "cheval de Troie" facilitant ces rapprochements. Les futurs terrains d'entente potentiels incluent un durcissement des politiques migratoires, l'annulation de l'interdiction des moteurs à combustion d'ici 2035 et une déréglementation accrue, notamment dans le secteur agricole et numérique.










