Les suspects seraient actifs au sein du "milieu criminel albanais" et liés au trafic de drogue. Parallèlement, il a été rapporté que des gangs de Marseille, notamment la "mafia marseillaise", ont pris le contrôle de points de vente de drogue dans certains quartiers de Bruxelles. Face à cette internationalisation du crime, la France a proposé à ses partenaires européens la création d'un régime de sanctions à l'échelle de l'UE.

L'objectif est de frapper "les organisations en haut de chaîne et au portefeuille", en s'attaquant à leurs finances. Cette démarche vise à compléter les actions policières nationales par un outil de pression économique et financier coordonné au niveau européen, reconnaissant que les réseaux de narcotrafic opèrent sans se soucier des frontières nationales et représentent une menace commune pour l'État de droit dans l'ensemble de l'Union.