L'incident, survenu sur la ligne Varsovie-Lublin, a impliqué la destruction d'une section de voie par un engin explosif.
Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a déclaré que le "drame a été évité par miracle" et a identifié les auteurs présumés comme étant deux ressortissants ukrainiens travaillant pour les services russes, qui se seraient ensuite enfuis en Biélorussie.
En représailles, le ministre des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, a annoncé la fermeture du consulat russe à Gdańsk.
Le Kremlin a rejeté ces accusations, les qualifiant de "russophobie".
Cet événement s'inscrit dans une série d'actes de déstabilisation en Europe. Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kęstutis Budrys, a averti que l'Europe était entrée dans une "phase très dangereuse d'escalade", ajoutant que "nous sommes à quelques minutes de pertes humaines importantes".
La cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, a confirmé que la Russie cherchait à "tester" l'Europe et à "semer la peur". Les ministres des Affaires étrangères de l'UE devaient être informés de la situation, alors que des centaines d'incidents suspects, incluant des drones et des incursions dans l'espace aérien, sont signalés à travers le continent.











