Cependant, les négociations ont achoppé sur le montant de la contribution financière demandée au Royaume-Uni.

Selon plusieurs diplomates, Bruxelles réclamerait entre 4,5 et 6,5 milliards d'euros, une somme jugée "incroyable" par des responsables britanniques, qui auraient proposé un chiffre beaucoup plus bas, de l'ordre de quelques centaines de millions d'euros.

Un responsable britannique a déclaré qu'il n'était "pas raisonnable de payer l'UE juste pour le privilège d'y avoir accès". Outre l'aspect financier, des divergences existent sur la part minimale de composants devant être produits au sein de l'UE, la France poussant pour limiter la participation britannique. La Commission européenne a indiqué qu'elle restait "ouverte à la négociation", mais a souligné que la contribution britannique devait être "proportionnée aux avantages" obtenus.

L'échec à respecter une échéance informelle pour un accord indique que les pourparlers devraient se poursuivre à un niveau politique plus élevé.