Les deux principaux aéroports du pays, Bruxelles-Zaventem et Charleroi, ont prévu qu'aucun vol commercial ne décollerait mercredi.

Les syndicats qualifient les réformes envisagées de "démantèlement social". Le gouvernement De Wever, au pouvoir depuis février, justifie ces mesures par la nécessité de redresser les finances publiques. La Belgique affiche en effet l'un des pires niveaux d'endettement de la zone euro, aux côtés de la Grèce, de l'Italie et de la France.

Le plan gouvernemental prévoit des réformes structurelles sur le marché du travail, les droits au chômage et les retraites.

Cependant, la coalition de cinq partis au pouvoir est divisée sur l'ampleur de ces réformes, ce qui a jusqu'à présent limité leur mise en œuvre.

La grève représente donc une pression supplémentaire sur les partis en pleines tractations, le Premier ministre ayant fixé Noël comme date butoir pour trouver un accord.