Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a affirmé que le Royaume-Uni était "toujours prêt à mettre des 'boots on the ground'" pour sécuriser la paix.

Emmanuel Macron a évoqué une présence "loin de la ligne de front", dans des "positions de repli à Kiev ou à Odessa", ainsi qu'une "force de réassurance aérienne" basée dans les pays voisins.

Cependant, cette idée ne fait pas l'unanimité.

L'Allemagne s'est montrée plus circonspecte, son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que la brigade allemande déjà stationnée en Lituanie constituait un soutien "suffisant et de grande envergure".

Des analystes et responsables politiques soulignent les risques d'un tel déploiement, surtout si les garanties de sécurité américaines ne sont pas fermement établies.

Ed Arnold, du think tank RUSI, a averti du "danger" de déployer une force "avec un filet de sécurité dont on sait au fond qu'il n'est pas crédible". Pour certains, l'utilité principale de la coalition est politique, servant de pont entre l'OTAN, l'UE et le reste du monde, car seule une garantie américaine est jugée crédible pour dissuader la Russie.