Cependant, le Conseil, suivi par le Parlement, a poussé pour des concessions beaucoup plus importantes, incluant un report d'un an pour les grands opérateurs. Le vote a confirmé une nouvelle dynamique politique au Parlement, où le PPE s'est allié pour la deuxième fois en peu de temps avec des groupes d'extrême droite comme les Conservateurs et Réformistes européens (CRE) et les Patriotes pour l'Europe sur un dossier environnemental majeur. Cette décision rompt avec la règle tacite qui empêchait les partis traditionnels de s'associer à l'extrême droite sur des législations importantes. Pascal Canfin, de Renew Europe, a déploré l'échec des négociations entre les groupes centristes, qualifiant le résultat de "mauvaise nouvelle pour la coalition Von der Leyen et pour l'esprit de compromis". À l'inverse, l'eurodéputée PPE Christine Schneider a jugé "difficile de comprendre pourquoi un compromis soutenu par 24 des 27 États membres est jugé inacceptable" par les socialistes et les libéraux.