Cet événement a affaibli le président Zelensky à un moment diplomatique crucial et a suscité la stupeur en Europe.

Le commissaire européen à la Justice, Michael McGrath, a profité de cette affaire pour rappeler fermement les exigences de l'UE. Dans une interview, il a déclaré que les gouvernements européens ne soutiendraient pas une candidature si le pays ne pouvait pas prouver l'existence d'un « système robuste pour traiter les cas présumés de corruption de haut niveau ». Il a insisté sur la nécessité de démontrer « un bilan d'efficacité en matière d'enquêtes, de poursuites et de condamnations », soulignant que « l'État de droit et les réformes de la justice sont au cœur du processus d'adhésion ». Bien que le commissaire ait reconnu que Kiev faisait de « son mieux », cet avertissement met en évidence la pression exercée sur l'Ukraine pour qu'elle transforme ses institutions et prouve sa crédibilité. L'affaire Yermak est donc perçue non seulement comme une crise interne, mais aussi comme un test majeur de la volonté et de la capacité de l'Ukraine à répondre aux standards européens.