Le think tank Globsec a recensé plus de 110 actes de sabotage liés à Moscou en Europe au premier semestre 2025.
Face à cette « guerre hybride », des voix s'élèvent pour une posture plus ferme.
La ministre lettone des Affaires étrangères, Baiba Braže, a appelé à une « réponse plus proactive », soulignant que « ce n'est pas le discours qui envoie un signal, c'est l'action ».
Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie de l'UE, a insisté sur la nécessité d'une « réponse forte ».
Plusieurs idées sont à l'étude : mener des opérations cybernétiques offensives conjointes, attribuer plus rapidement et de manière coordonnée les attaques à Moscou, ou encore organiser des exercices militaires inopinés de l'OTAN aux frontières russes. L'Italie a même dévoilé un plan prévoyant un centre européen de lutte contre les menaces hybrides et une force cybernétique de 1 500 personnes. Le principal défi pour l'Europe est de trouver un équilibre : comment riposter efficacement sans franchir les lignes rouges du Kremlin qui pourraient mener à une guerre ouverte. Toute action doit conserver une « plausibilité de déni », selon un diplomate de l'UE, tout en démontrant une fermeté sans équivoque.












