Cependant, les experts estiment que ce changement est purement cosmétique et ne constitue pas une « déradicalisation majeure ».

Parallèlement, le parti, qui a obtenu près de 21% des voix aux dernières élections législatives et devance désormais le parti conservateur du chancelier Friedrich Merz dans certains sondages, gagne en respectabilité dans certains cercles économiques.

L'association des entreprises familiales a notamment brisé le tabou en tendant la main à l'AfD pour un dialogue, suscitant un tollé. Un puissant syndicat a, en réponse, exhorté les entreprises à refuser tout dialogue avec l'extrême droite.

Ces événements, couplés à d'importantes contre-manifestations lors du congrès de l'AfD, montrent que la société allemande reste profondément divisée face à la montée en puissance d'un parti dont la proximité passée avec la Russie et les positions radicales inquiètent ses partenaires européens.