L'Europe cherche à se positionner comme un partenaire privilégié, notamment dans le domaine des investissements et de l'accès aux matières premières critiques, essentielles pour sa transition verte et numérique. Les dirigeants africains, de leur côté, souhaitent des relations commerciales plus équilibrées et un soutien accru pour le développement de leurs économies. La directrice exécutive adjointe de la fondation Afrique-Europe, Holy Ranaivozanany, a souligné la nécessité de « sortir des grandes déclarations » pour passer à des actions concrètes. En toile de fond de ces discussions économiques et stratégiques, la guerre en Ukraine a occupé une place importante. Le sommet a servi de cadre à des concertations informelles entre les dirigeants européens, notamment le chancelier allemand Friedrich Merz et le président du Conseil européen António Costa, sur la réponse à apporter au plan de paix américain pour l'Ukraine. Cette double dynamique illustre comment les enjeux globaux, comme la guerre en Europe, s'entremêlent avec les efforts de l'UE pour redéfinir ses relations avec ses partenaires du Sud et sécuriser ses intérêts stratégiques sur le continent africain.