Face à cette situation, les dirigeants européens ont réagi pour ne pas être marginalisés.

Une réunion à Genève, avec la participation de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et de l'UE, a permis d'aboutir à un plan révisé en 19 points, plus acceptable pour Kiev. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a salué ce progrès, déclarant que « nous avons maintenant un point de départ », tout en insistant sur des lignes rouges claires : « Rien sur l'Ukraine sans l'Ukraine, rien sur l'Europe sans l'Europe ».

Le président français Emmanuel Macron a également souligné que toute décision sur les questions territoriales ne pouvait être finalisée que par le président Zelensky.

Malgré ces efforts, un sentiment de « psychologie de la faiblesse » persiste, l'Europe peinant à traduire sa puissance économique en poids géopolitique. La formation d'une « coalition des volontaires » et d'un groupe de travail franco-britannique vise à concrétiser les garanties de sécurité promises à l'Ukraine, mais l'incertitude demeure quant à la capacité de l'Europe à soutenir durablement Kiev sans un engagement américain crédible.