Cependant, le Premier ministre belge, Bart De Wever, bloque cette initiative, arguant qu'elle est « fondamentalement erronée ».
Il craint que la Belgique ne soit tenue de rembourser les fonds si la Russie intente des poursuites et obtient gain de cause.
Dans une lettre à la Commission, M.
De Wever a exigé des garanties financières illimitées, qualifiées de « chèque en blanc » par plusieurs diplomates européens, une demande jugée politiquement difficile à accepter pour de nombreux États membres.
La situation est exacerbée par des accusations selon lesquelles la Belgique ne serait pas transparente sur l'utilisation des revenus fiscaux générés par ces actifs, estimés à 1,7 milliard d'euros pour la seule année 2024. Cinq diplomates européens ont exprimé des doutes sur le fait que la Belgique respecte son engagement de verser intégralement ces gains à l'Ukraine.
Face à ce blocage, les responsables européens explorent un « plan B », notamment un prêt-relais financé par un emprunt commun de l'UE pour éviter que l'Ukraine ne soit à court de liquidités début 2026. Vladimir Poutine a qualifié le projet européen de « vol », menaçant de mesures de rétorsion.











