L'actuelle cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a qualifié ces allégations de « profondément choquantes » dans une lettre au personnel du SEAE, tout en soulignant que les faits reprochés « ont eu lieu sous des mandats précédents ».

Elle a assuré que des mesures anti-corruption renforcées étaient désormais en place.

Ce scandale est perçu comme une menace majeure pour la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et pourrait devenir la plus grande crise institutionnelle depuis la démission de la Commission Santer en 1999.

L'affaire alimente également le discours des eurosceptiques, comme le porte-parole du gouvernement hongrois, qui a ironisé sur le fait que les institutions de Bruxelles « ressemblent plus à une série policière qu'à une union fonctionnelle ».