L'accord a été conclu entre les négociateurs du Conseil de l'UE, du Parlement européen et de la Commission européenne. Il modifie le « Schéma de Préférences Généralisées », un programme vieux de 50 ans qui offre un accès à tarif réduit au marché de l'UE pour les pays les plus pauvres. Selon le nouveau texte, les arrangements préférentiels « peuvent être retirés temporairement » en cas de « manquements graves et systématiques » à l'obligation de réadmission.
Cette décision ne serait prise qu'après une phase de dialogue avec le pays concerné.
Cette politique répond à une pression politique croissante, notamment de la part des partis d'extrême droite, pour que les gouvernements soient plus fermes sur l'exécution des décisions d'expulsion.
Actuellement, seule une faible proportion des personnes déboutées du droit d'asile sont effectivement renvoyées, souvent en raison du manque de coopération de leurs pays d'origine. La proposition avait initialement rencontré l'opposition du Parlement et de certains États membres, qui craignaient qu'elle ne nuise aux relations avec des pays partenaires clés. La présidence danoise de l'UE a fait de la migration une question prioritaire, et les ministres de la Justice et des Affaires intérieures doivent se réunir pour discuter d'autres moyens d'augmenter les retours.










