Pour Bruxelles, l'intégration d'un partenaire du G7 renforce la crédibilité du programme SAFE, qui vise à coordonner la demande d'armements à long terme et à développer la base industrielle de défense européenne.

L'accord stipule que les pays tiers peuvent représenter jusqu'à 35 % de la valeur d'un système d'arme financé par le programme, le Canada pouvant avoir une part plus importante moyennant une redevance.

Cette avancée contraste avec l'échec des pourparlers avec le Royaume-Uni, qui se sont terminés sans accord.

L'annonce coïncide avec le fait que les 19 pays de l'UE participant au programme ont soumis leurs plans de dépenses. La Commission a souligné que 15 de ces pays ont inclus un soutien à l'Ukraine dans leurs plans, impliquant des "milliards, pas des millions", comme l'ont fait les Pays-Bas avec une contribution de 250 millions d'euros pour des systèmes de défense aérienne américains destinés à Kiev.