Cette déclaration intervient alors que le gouvernement précédent du PiS avait chiffré les demandes à 1,3 trillion d'euros. Le chancelier allemand Friedrich Merz, tout en espérant que le souvenir de la guerre "rapproche" les deux pays plutôt qu'il ne les divise, a réitéré que la question était close sur le plan juridique. En guise de compromis, Berlin propose des gestes comme la construction d'un mémorial à Berlin pour les victimes polonaises et la restitution d'artefacts culturels.

Cependant, ces mesures sont jugées insuffisantes par Varsovie.

Ces frictions historiques compliquent la coopération sur des dossiers actuels cruciaux comme la défense et le soutien à l'Ukraine. La situation est également tendue sur le plan intérieur polonais, où le président conservateur Karol Nawrocki met des bâtons dans les roues du gouvernement pro-européen de Donald Tusk, créant une cohabitation difficile qui a des répercussions sur la scène européenne.